Le palais du Potala
 

Le palais du Potala n'est pas simplement le symbole de Lhassa mais aussi le chef-d'œuvre de l'architecture tibétaine. Le palais est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1994.

Au cours du VIIe siècle, le roi tibétain Song Tsen Gampo qui épousa une princesse chinoise fit construire le palais royal sur une montagne de 3770 mètres et comprenant plus d'un millier de chambres. L'édifice fut détruit lors de guerres et ce fut en 1645 que le Ve Dalaï Lama reprit sa reconstruction. Le palais blanc du Potala fut édifié au terme de huit années. A partir de 1682 et jusqu'en 1693, le palais rouge et les stupas furent bâtis.

Le palais du Potala se présente ainsi comme un ensemble d'édifices érigés de couleurs rouge et blanche. Le palais rouge se trouve au centre du palais blanc.

Le palais rouge abrite les stupas funéraires (de styles semblables mais de tailles différentes) contenant les reliques des huit Dalaï-Lamas, ainsi que des salles renfermant des statues de Bouddhas. Les stupas du Ve et du XIIIe Dalaï-Lama sont les plus grandioses.

Le palais blanc fut le lieu de résidence des Dalaï-Lamas qui y géraient les affaires religieuses et politiques.

Le palais du Potala abrite d'innombrables trésors : des sculptures, des peintures, des Tangkhas, de la porcelaine, des objets en jade, des précieux Sutras écrits sur des feuilles de pattra….

Pour les tibétains, le palais du Potala était auparavant un endroit sacré inaccessible. Ils ne pouvaient se prosterner que sur la place se trouvant en bas de la montagne. Mais depuis 1959, le gouvernement chinois a transformé le palais du Potala en un musée ouvert au public.