S'étant habitué à se laisser aller dans les six voies de l'existence quand on est en vie, au moment de la réincarnation après la mort, on entrera dans une voie correspondante parmi les six, en fonction de la gravité de telle ou telle mauvaise habitude durant sa vie. Faisons quelques analogies : comme vous êtes enchanté de joie et de plaisir avec votre femme, vous tomberez dans le Monde des animaux ; votre femme a fait une erreur (commis l'adultère par exemple) et vous êtes tellement en colère que vous avez de l’aversion contre elle. Vous l'avez frappée, l'avez blessée ou avez même commis un homicide involontaire. Vous tomberez donc dans le Monde de l'Enfer. Si vous êtes avare, méchant et sévère envers vos subalternes ou vos employés, vous tomberez dans le Monde des faméliques (fantômes affamés). Vous faites des dons avec bienveillance en voyant des mendiants, vous monterez dans le Monde des Devas (êtres célestes). En voyant les gens faire de bons actes, faire des offrandes au Guru ou rire et parler joyeusement avec le Guru, vous êtes jaloux, vous tomberez dans le Mondes des Asuras. Si vos actes ne sont ni bons ni mauvais, en d'autres termes, s’ils sont un mélange de bonnes et de mauvaises actions, vous resterez dans le Monde des êtres humains.

En étant à un moment comme ceci et à un autre moment comme cela, on se tournait parmi les six voies de l'existence pendant notre vie et cela faisait galoper la conscience parmi elles. Ainsi, lorsque la vie se terminera, l’esprit entrera certainement dans l'une des six voies.

Certains gens, en particulier à l’heure actuelle, assistent aux services de culte et aux rassemblements dans les églises, non pas pour implorer un progrès spirituel, mais pour demander en fait un contact social, un rassemblement social, une jouissance (car il y a des équipements comme une piscine, un studio d’audio-visuel et une salle de musique, etc.) ainsi que des opportunités de faire des amis avec le sexe opposé (en aspirant aux belles filles), etc.

De même, beaucoup de gens viennent au sanctuaire non pas pour implorer un progrès spirituel, mais pour espérer plutôt que le sanctuaire pourra organiser de nombreuses activités récréatives comme chanter le karaoke, faire les magasins, aller au cinéma et manger dans des restaurants tous ensemble, etc. Peut-être cherche-t-on une fille qui convient à ses exigences pour courir après ou cherche-t-on un garçon qui peut devenir son mari.

Cependant, le genre de bonheur qu'ils recherchent n'est que anesthésique et temporaire.

En effet, la plupart des souffrances proviennent de la lutte pour l’argent, le pouvoir et l’influence, le statut ainsi que la réputation. Tout cela est considéré comme une maladie de civilisation dont la cause est la mauvaise interprétation de la signification de la "civilisation".

Les désirs de l'homme sont si nombreux que naturellement, personne ne peut satisfaire tous ses désirs. Par exemple, si l'on possède de l'argent, on peut ne pas avoir le pouvoir ou le statut ; lorsque le pouvoir et le statut sont en possession, il est peu probable que l’on ait la réputation ; avec la réputation, on ne se marie pas nécessairement avec une belle femme. Quand on est assailli par des désirs érotiques, cela entraînera aussi de grands troubles et souffrances. Certains hommes n'ont ni petites amies ni épouses, mais d'autres en ont beaucoup ; de même, il peut y avoir une femme qui n'a pas un seul petit ami, mais une autre femme qui a beaucoup d'admirateurs, tout comme un grand groupe de fourmis se rassemblant autour d'un miel. Dès lors que les désirs de quelqu'un ne peuvent être satisfaits, on produira de la colère et des plaintes psychologiquement ou physiologiquement sans que l'on ne le sache parce que l’on ne peut pas posséder ce que l’on veut.

Par conséquent, la liberté qui est dissolue et sans restriction (sans préceptes) ne peut pas apporter un véritable bonheur ; au contraire, elle accroît plus de douleurs et de souffrances. Ainsi, il est nécessaire de procéder au traitement (de la douleur) à partir de l'origine des souffrances.