Tomber amoureux d’une personne, peut être enivrant.
Haïr intensément une personne, peut être dément.
Perdre une personne, peut être muet.
Reconnaître clairement une personne, peut être glacial.
Garder une personne à l'esprit, peut être trépidant.
Attaquer une personne, peut être furieux.
Manquer d’une personne, peut être fou.
Accepter une personne, peut être effrayant.
Changer une personne, peut être stupide.
Envier une personne, peut être bête.
Embrasser une personne, peut être doux.
Regarder une personne partir, peut être blessant.
Considérer une personne, peut être bon.
Ligoter une personne, peut être vaincu.
Humilier une personne, peut être laid.
Abandonner une personne, peut être larmoyant.
Oublier une personne, peut être épuisant.

Quand une personne a le cœur brisé, ce n’est pas seulement parce que la relation a pris fin, mais c’est parce que l'amour demeure encore quand tout est fini.

Quand une personne est affligée, ce n’est pas parce que l'on ne parvient pas à préserver l'amour, mais c’est parce qu'une fois que l'amour s’en est allé, la partenaire peut effectivement agir comme si rien ne s’était passé, sans verser une larme pour soi-même.

Quand une personne a renoncé à l'espoir, ce n’est pas parce qu'elle est allée de plus en plus loin, c’est parce que son ombre est en fait devenu si inconnu.

Note :
Nous avons montré cet essai à Rinpoche. Après l'avoir lu et fait beaucoup d'éloges (Rinpoche n'a pas fait l'éloge des gens depuis près de 10 ans), il dit : « Très bien, très bien, l'écriture est symétrique et le contenu a du sens ! »
Il dit encore : « Quand une personne a atteint un tel stade dans la vie, il serait mieux pour elle de tout renoncer et de s’engager dans la pratique bouddhiste ! »